Personne ne sut mieux
Que feu ( 1792 – 1836 ) Girolamo Segato
Pétrifier, en fait, conserver le corps, c’est curieux
Les organes et tout le reste, tout restait beau
Il mourut avec son secret
De naturaliste, qui laisse le savant niais
Mais feu ( 1852 – 1927 ) le moine bouddhiste bouriate
Itigilov, en refit l’échec et mat
De sa formule de soliste
Malgré la mort, les ans
Toujours le même âge
Le futur du dopage
Le corps toujours élégant
Mais sans aucun dopant
Chimie de la magie
Magie de la chimie
Il fait bien rire le cyclisme
Pour l’historien de la discipline
Le Tour de France et ses bonnes mines
A la moyenne horaire de cataclysme
C’est plus des vélos
Mais des vélomoteurs
Plus vite qu’autrefois, sur piste, le record de l’heure
Vraiment, c’est très rigolo !
Tous les sports sont professionnalisés
Ce sont des métiers
Avec au bout, plus ou moins d’or
Tout est affaire de publicité
Et du nombre de licenciés, pour pouvoir s’identifier
Aussi le parent pauvre, est la marche à pied
Pourtant, en 2013, enfin, un français a gagné
Jean-Marie Rouault, le Paris-Colmar titanesque
A 49 ans, un record pour cette épreuve chevaleresque
Vingt ans après Noël Dufay ( 52 ans ), enfin rattrapé !
Mais le capitalisme
Aime tout ce qui est spectaculaire
Il en fait ses gargarismes
Football, rugby, tennis, etc. l’argent est dans l’air
Se doper
Pas pris, le geste plein d’aisance
Une rigolade, une hypocrisie
Le sport est le dopage
Le dopage est le sport
Le sport du dopage
Le dopage du sport
Des oxymorons pleins de rage !
Cela fait marcher tous les commerces
Le sport est comme une messe
Le sport du commerce
Le commerce du sport
Ses mafias votent au même port
Aucune probité jamais n’en sort
Tous les trucages
Pour une performance
Qui à la dignité sont une offense
Qui à l’humanité sont une démence
Et déjà, l’humain modifié
Et déjà, l’humain amélioré
Pour des nouveaux records
Et au pilori, tous les remords
Et bientôt l’homme augmenté
L’homme triché, l’homme détourné
L’homme qui n’est plus homme
Revu et corrigé, ô étrange bonhomme !
Ainsi ô cynisme
Le sportisme du capitalisme
Cela n’est plus l’entraînement
Cela n’est même déjà plus l’organisation
Comme sur le Paris-Colmar à la marche
Qui peuvent faire triompher la raison
Mais des corps en pleine mutation
Mais des cerveaux préparés à cette condition
Pour la technologie du sport
Pour le sport de la technologie
Le sportif est sa prothèse
Il est son postulat, sa thèse
Le contraire de l’homme de la rue
Qui d’ailleurs ne s’ y reconnaît plus !
Le sportif professionnel est un mutant
Comme une voiture, prototype, toujours devant
Non à la robotique
Et au tout nanotechnologique
Et vive l’anarchie
Non à l’humain génétiquement modifié
Non au cyborg financé par l’armée
Et déjà des sportifs aux prothèses officialisées
Du sportif posthumain au record indicible
Du soldat posthumain devenant invincible
Les douze paires de jambes
De ( née en 1976 ) Aimee Mullins, actrice, sportive, mannequin
Amputée des deux jambes à l’âge d’un an, pourtant très bien
Toutes les prothèses
Vont devenir une synthèse !
Tous les appareils de la technologie
Sont effectivement des prothèses
Puces dans le corps, la tête, à l’aise
Et bientôt, internet pucé dans la tête, du cerveau, future chimie
Nous sommes des cobayes
De la société artificielle
Qui nous utilise, nous bâille
Avec sa neurochirurgie qui fait du zèle !
Et voici ( né en 1986 ) Oscar Pistorius, pas vilain
Prototype pour les membres en moins
Dès la naissance
Les manettes à puces et prothèses électroniques
Seront notre gouvernance
Dès la naissance
Bienvenue à Gattaca sera ringard, tout sera quantique !
Des puces et prothèses électroniques
De moindre qualité, pour les pauvres
Des puces et prothèses électroniques
De grande qualité, pour les riches
Pour se mettre dans la peau d’un champion
Pour faire de son corps un caméléon
Le corps du lundi, le corps du mardi
Le corps du samedi et dimanche
Le corps pour sortir
Le corps pour obéir
Le corps pour séduire
Le corps pour battre des records
Le corps pour faire le fort
Le corps sur mesure
Le corps sans usure
Des mains artificielles
Des jambes artificielles
L’utérus artificiel
L’électricité cérébrale artificielle
Le tout artificiel
Dans une société totalement artificielle !
Nous y allons d’un grand pas
Aussi effroyable que c’est inéluctable
En fait, nous y sommes déjà !
Nous ne voulions pas de l’anarchie
Nous aurons donc cela, quand tout sera vraiment fini
Une nouvelle richesse
Avec des nouvelles puces et prothèses
Une nouvelle pauvreté
Avec d’anciennes puces et prothèses
Une tyrannie augmentée
Et même plus l’idée de contester
L’idée de contester supprimée
Il faudra alors se résigner
Car la contestation de l’idée
Est l’idée de la contestation
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
A comme logique aboutissement la société artificielle
L’humain n’y a plus sa place
C’est pour le posthumain qui est de glace
Comme feu ( 1919 – 1960 ) Fausto Coppi, roi du vélo
Qui du Tour de France d’aujourd’hui, serait un ballot
Le dernier des idiots
Parmi des mutants, aux nouvelles peaux
En marche athlétique
Sur Paris – Colmar, ô épreuve dynamique
D’une époque l’autre, le chronomètre ne varie guère
Le corps fait ce qu’il peut, pépère
Mais toujours un moral d’enfer !
C’est l’opposé de la course automobile
Qui ne plaît qu’aux imbéciles
Tout est au niveau technologique
Et très peu au niveau psychologique
Il y a des journaux de commerce
Il n’y a pas de journaux de sport
Puisque le sport est devenu un commerce
Surtout les sports collectifs, ô sinistres kermesses
Aller au stade ou à la messe
C’est comme une ivresse
C’est comme une paire de fesses
Cela met les foules en liesse
C’est aussi un refuge, à la misère, une caresse
C’est en vérité le masque de la détresse
Quand la réflexion se fait paresse
Ainsi à n’importe quoi, l’on tresse !
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http:// patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur ” hiway.fr ”
Nessuno sapeva meglio
Quel fuoco (1792 – 1836) Girolamo Segato
Pietrificare, infatti, mantenere il corpo, è curioso
Gli organi e tutto il resto, tutto è rimasto bello
È morto con il suo segreto
Naturalista, lasciando il pazzo imparato
Ma il fuoco (1852 – 1927) il monaco buddista Buryat
Itigilov in refit scacco
Nella sua formula solista
Nonostante la morte, gli anni
Sempre la stessa età
Il futuro del doping
Il corpo sempre elegante
Ma senza alcun doping
magia Chimica
Magia della Chimica
Si è messo a ridere in bicicletta
Per lo storico della disciplina
Il Tour de France e le sue buone miniere
Una media oraria cataclisma
E ‘più moto
ma ciclomotori
Più veloce di prima, in pista, il record dell’ora
In realtà, è molto divertente!
Tutti gli sport sono professionalizzati
Questi sono i commerci
Con la fine, più o meno oro
Tutto è caso di pubblicità
E il numero di licenziatari, per essere in grado di identificare
Come il parente povero, sta camminando
Eppure nel 2013, infine, un vinto Francese
Jean-Marie Rouault, la Parigi-Colmar Titanic
A 49 anni, un record per questo evento cavalleresca
Venti anni dopo Natale Dufay (52) finalmente raggiunto!
ma il capitalismo
Come tutto ciò che è spettacolare
Fa i suoi gargarismi
Calcio, rugby, tennis, etc. il denaro è nell’aria
doping
Non godute, pieno di gesto facilità
Un divertimento, l’ipocrisia
Lo sport è doping
Il doping è lo sport
Lo sport del doping
Doping nello sport
ossimori piene di rabbia!
Opera tutti i negozi
Lo sport è come una massa
Sport commerciale
Sport Commercio
Le sue mafie votano la stessa porta
No probità non esce mai
tutti i trucchi
per prestazioni
Che la dignità è un reato
Che gli uomini sono la demenza
E già, l’umano modificato
E già, il miglioramento umano
Per i nuovi record
E gogna, ogni rimorso
E presto l’uomo è aumentato
L’uomo truffato, sottratto l’uomo
L’uomo non è più uomo
Riveduta e corretta, O uomo strano!
Oh bene il cinismo
Il capitalismo sportisme
Questo non è la formazione più
Questo è ancor più già all’organizzazione
Come camminare Paris-Colmar
Chi può trionfo della ragione
Ma il corpo che cambia
Ma il cervello ha preparato per questa condizione
Per la tecnologia sport
Per sport tecnologia
L’atleta è la sua protesi
È la sua premessa, la sua tesi
L’opposto del uomo della strada
Che oltretutto s ‘riconosce più!
sport professionistico è un mutante
Come una macchina prototipo, ancora davanti
Non alla robotica
E tutto nanotecnologie
Viva l’anarchia
No all’essere umano geneticamente modificato
Non l’esercito cyborg-finanziato
E già sportivo della protesi formalizzati
Gli sport Posthuman il record indicibile
Il postumano diventare soldato invincibile
I dodici coppie di gambe
De (nato nel 1976) Aimee Mullins, attrice, sport, modella
Amputato entrambe le gambe all’età di un anno, ma molto bene
Tutte le protesi
Diventerà una sintesi!
Tutti i dispositivi tecnologici
Sono in realtà protesi
Chips nel corpo, testa, confortevole
E presto, internet scheggiato in testa, il cervello, la chimica futuro
Siamo cavie
società artificiale
Chi ci usa, sbadigli
Con la sua neurochirurgia fa zelo!
E qui (nato nel 1986) Oscar Pistorius, non cattivo
Prototipo per i membri meno
dalla nascita
telecomandi intelligenti e protesi elettroniche
Sarà nostra governance
dalla nascita
Gattaca è banale, tutto è quantistica!
Chip e protesi elettroniche
Qualità inferiore per i poveri
Chip e protesi elettroniche
Di alta qualità per i ricchi
Per entrare nella pelle di un campione
Per rendere il suo corpo un camaleonte
Il corpo Lunedi, il corpo Martedì
Il corpo del Sabato e Domenica
Il corpo fuori
Il corpo di obbedire
Il corpo per sedurre
Il corpo a battere i record
Il corpo della forte
Il corpo personalizzato
Il corpo senza usura
mani artificiali
gambe artificiali
L’utero artificiale
potenza del cervello artificiale
Tutti artificiale
In una società totalmente artificiale!
Andiamo un grande passo
Per quanto spaventosa come è inevitabile
In realtà, siamo già lì!
Non volevamo anarchia
Così avremo, quando tutto è davvero finita
nuova ricchezza
Con i nuovi chip e protesi
Una nuova povertà
Con chip più anziani e protesi
Aumento della tirannia
E anche l’idea di sfida
L’idea di sfidare cancellato
Sarà poi dimesso
Per la sfida all’idea
E ‘l’idea della protesta
La società tecno-industriale mercato spettacolare
Una conclusione logica come la società artificiale
L’essere umano non è un posto
Questo è il post-umano è il ghiaccio
Come il fuoco (1919 – 1960) Fausto Coppi re moto
Che il Tour de France oggi sarebbe un nerd
L’ultimo dei cretini
Tra i mutanti, nuove skin
In corsa a piedi
Su Parigi – prova dinamica Colmar, O
In un’altra epoca, l’orologio non varia
Il corpo fa quello che può, comodi
Ma sempre un inferno morale!
Ciò è l’opposto delle corse
Si prega solo gli sciocchi che fanno
Tutto è nella tecnologia
E ben pochi psicologicamente
Ci sono riviste specializzate
Non ci sono quotidiano sportivo
Dal momento che lo sport è diventato un mestiere
In particolare gli sport di squadra, fiere affermazioni O
Andare allo stadio o durante la Messa
E ‘come una intossicazione
E ‘come un paio di natiche
Questo pone le folle plaudenti
E ‘anche un rifugio, la miseria, una carezza
È infatti la maschera distress
Quando riflessione è la pigrizia
Quindi, per qualsiasi cosa, ci treccia!
Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http: // patrice.faubert.over-blog.com/) Pat dice l’ospite “hiway.fr”