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Intellectuels d’élevage, intellectuels de batterie, intellectuels industriels

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Certes, j’écris toujours en quatrième vitesse
Tant ma révolte est en détresse
Comme l’Histoire qui oublie ses enfants
Deux inclassables, deux marginaux
De la même région, c’est rigolo
Feu l’anarchiste ( 1825 – 1862 ) Ernest Coeurderoy
Feu le chevalier d’Eon ( 1728 – 1810 ) agent secret du roi
Et ce qui ne coule
Dans aucun moule
Cela dérange, cela chamboule
C’est ce que je disais à une dame érudite
Qui à Tonnerre, et d’une façon inédite
Organise des expositions de peinture
Dans l’hôtel Coeurderoy au fur et à mesure
Comme celle sur la veuve de feu Ernest Coeurderoy
Peintresse trop peu connue, ma foi
Marie-Justine Rampont
Et qui se souvient d’elle, ou de Coeurderoy, ou d’Eon ?
Même à Tonnerre
Pas étonnant en notre ère
Deux inclassables
Dont ne veut aucun cartable
Coeurderoy théoricien de l’anarchie
Aux oubliettes est son esprit
Les libertaires l’ignorent, c’est dit
Sa mère, hélas, brûla sa correspondance, c’est regrettable !
C’est de lui, dont je me sens le plus proche
Mais dépressif, il se trancha les veines, sa fin fut moche
Comme moi, il voulait faire table rase
De tout un monde complètement naze
Pas étonnant
Si je suis domicilié à côté de cet anar
De sa maison de famille, il n’y a pas de hasard
Moi aussi, j’erre d’une ville l’autre
Jadis, d’un pays l’autre
Mais lui était fils de médecin
Lui-même aussi médecin
Moi un fils de prolétaire
Mais un rien, pas même prolétaire
Donc, par la pensée, je l’ai rencontré, et néanmoins
Je sens son fantôme, qui n’est pas loin
Cela aurait été, c’est un copain
Chez moi viens prendre un verre
Pour une causerie vraiment révolutionnaire
Pendant des heures
Je pourrais en parler, sans passer pour un crâneur
De Coeurderoy, d’Eon
Mais de Sade aussi, d’autres, alors, cessons
De nos neurones sociaux
La construction à partir des autres, c’est beau !
Mais le problème
L’éternel et horrible dilemme
Sous le nazisme, on fait comment ?
Sous le capitalisme, on fait comment ?
Ou alors au Mirail
Quartier cité gigantesque à Toulouse
Dès la naissance le manque de flouze
Dès la naissance, la stigmatisation comme seul rail
Certes
De la petite délinquance, des délits mineurs
Quand la misère vous fait voleur
Car les grands délinquants
Sont, c’est évident, dans tous les gouvernements
Au rendez-vous des vrais voleurs
Escrocs, ordures, truands, menteurs
Et donc dans cette cité des enfants perdus
Dont la bonne conscience ne veut plus
Il y a donc l’Islam comme source d’apaisement
Une Pax Romana, on l’oublie trop souvent
Une barrière de sécurité à tous les débordements
Malgré les provocations policières, c’est édifiant
Ce que l’on oublie de dire
Dans les journaux du capital, on ne peut donc le lire
Pour apaiser toutes les frustrations
Pour apaise toutes les privations
Tout gouvernement a besoin des religions
Pour fabriquer de la soumission
Et pour empêcher toute vraie révolution !
Car
Il n’y a pas de gestes naturels
Mais la société marchande nous injecte son fiel
Il n’y a que les automatismes de l’environnement
Le déterminisme socioculturel de la famille, des parents
Vraiment, je n’aime pas les intellectuels d’élevage
Avec sans cesse de nouveaux arrivages
Mon poing dans la gueule
Toute une vermine si veule
Les Onfray, les Michéa, et d’autres comme les Houellebecq
C’est que du blanc-bec
Comme feu d’Eon, je vous provoque en duel
Voilà prose qui est belle
C’est quand vous voulez
Mais pas là où vous voulez
Je m’attends à être censuré
Par tous les amis du système aliéné
De l’extrême gauche du capital
Jusqu’à l’extrême droite du capital
La crainte de Dieu, la crainte d’Allah
La crainte de ceci ou de cela
La crainte de tous les ceci ou de tous les cela
Tout une soumission, tout ce qui musèle les consciences
Ce qui au capital est comme une confidence
Un monde entier en pleine démence !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur ” hiway.fr ”

3887/5000
Naturalmente, scrivo sempre in quarta marcia
Come la mia rivolta è in difficoltà
Come la storia dimentica i suoi figli
Due inclassificabile, due marginale
Nella stessa regione, è divertente
Fuoco Anarchist (1825 – 1862) Ernest Coeurderoy
Fuoco il Chevalier d’Eon (1728 – 1810) agente segreto del re
E che scorre
In nessun muffa
Essa dà fastidio, si scombina
Questo è quello che ho detto in una signora imparato
Chi ha a Tonnerre, e in un modo nuovo
Organizza mostre di pittura
In albergo a Coeurderoy Come
Come la vedova di Ernest Coeurderoy
Peintresse poco conosciuta, la fede
Marie-Justine Rampont
E che lei, o Coeurderoy, o Eon ricorda?
Anche in Tonnerre
Nessuna meraviglia nella nostra epoca
due inclassificabile
Il che non fa zainetto
teorico Coeurderoy di anarchia
Dimenticato il suo spirito
I libertari non sanno, si dice
La madre, purtroppo, bruciato la sua corrispondenza, è deplorevole!
Da lui, io sono il significato più vicino
Ma la depressione, ha tagliato le vene, la sua fine era brutto
Come me, voleva fare piazza pulita
Un mondo intero completamente succhia
non c’è da meravigliarsi
Se avere domicilio accanto a questo anarchica
La sua casa di famiglia, non vi è alcuna possibilità
Anch’io, vaga da una città all’altra
Un tempo era un paese diverso
Ma era il figlio di un medico
Se stesso come medico
Mio figlio proletaria
Ma nulla, neanche proletaria
Così, dal pensiero, l’ho incontrato, ma
Sento il suo fantasma, che non è lontano
Sarebbe stato, è un compagno
La mia casa per bere un drink
Per un discorso veramente rivoluzionario
per ore
Ho potuto parlare senza andare a un Swank
Da Coeurderoy, Eon
Ma, come de Sade, altri poi fermarsi
I nostri neuroni sociali
L’edificio dall’altra, è bellissimo!
Ma il problema
L’eterno dilemma e orribile
Sotto il nazismo, è come?
Sotto il capitalismo, è come?
O il Mirail
gigantesco quartiere della città di Tolosa
Dalla nascita la mancanza di flouze
Dalla nascita, lo stigma come l’unico ferroviario
per ammissione
La microcriminalità, microcriminalità
Quando la miseria si fa ladro
Per i trasgressori gravi
Sono, ovviamente, in tutti i governi
La nomina dei veri ladri
Crooks, spazzatura, truffatori, bugiardi
E così in questa città perduta
La cui coscienza non vuole
E ‘quindi l’Islam come fonte di pacificazione
Pax Romana Uno, anche noi spesso dimentichiamo
Una barriera di sicurezza in ogni overflow
Nonostante le provocazioni della polizia, è edificante
Ciò che si dimentica di dire
Nei giornali della capitale, quindi non si può leggere
Per fugare eventuali frustrazioni
Per lenire tutte le privazioni
Ogni governo ha bisogno delle religioni
Per rendere la presentazione
E per evitare una vera e propria rivoluzione!
auto
Non ci sono gesti naturali
Ma la società di mercato che inietta il suo veleno
Solo l’ambiente di automazione
Il determinismo socio-culturale della famiglia, genitori
Io davvero non mi piace intellettuali agricoltura
Con sempre nuovi arrivi
Il mio pugno in bocca
Qualsiasi parassiti così senza spina dorsale
Il Onfray, il Michea, e altri come Houellebecq
E ‘questo il pivello
Come Eon fuoco, vi sfido a duello
Che la prosa è bello
Questo è quando si vuole
Ma non dove si vuole
Mi aspetto di essere censurato
Per tutti gli amici del sistema alienato
Dall’estrema sinistra del capitale
Alla destra del capitale
Il timore di Dio, timore di Allah
La paura di questo o quel
La paura di tutto questo o tutto ciò che
Qualsiasi offerta, tutto ciò che imbavaglia le coscienze
Questo capitale è come un segreto
Un mondo pieno di demenza!

Patrice Faubert (2017) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat dice l’ospite “hiway.fr”


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