A – Allo ?
Il fait chaud !
Oh ! Il ne faut pas se plaindre
B – Mais je ne me plains pas
D’ailleurs, je n’ai rien dit
A – Allo ?
Il fait froid
Oh ! Il ne faut pas se plaindre
B – Mais je ne me plains pas
D’ailleurs, je n’ai rien dit
Nous avons
Des formules toutes faites
Nous avons des formules toutes bêtes
Pour les choses courantes
Des façons de faire désopilantes
Faut pas se plaindre
Cela va, ça va, ça va, ça va, pour ne pas geindre
Automatismes de langage
Qui sont dans nos bagages
Et les exemples sont multiples
Qui évitent pas mal de flip
C’est comme la compétition
Je vous en demande pardon
Qui est là en poésie
Qui est là en sport
Qui est là en peinture
Qui est là en culture
Qui est là en écriture
Qui est là en cinéma
Qui est là en théâtre
Qui est là en musique
Qui est là en politique
Qui est là dans toutes les activités humaines
La compétition partout se promène
Elle est manifeste
Dans le sport
Elle est subtile
Dans d’autres ports
La poésie
A son cent mètres
La peinture
A son cent mètres
Avec ses stars, ses rivalités, ses jalousies
Jalousie de la compétition
Compétition de la jalousie
Le peintre rival du peintre
Le poète rival du poète
Le sportif rival du sportif
Le savant rival du savant
Des gens qui ne s’aiment pas
Qui font semblant, n’est-ce pas ?
Pas d’amitié dans la rivalité ?
Pas d’amour dans la rivalité ?
La société de compétition
La société d’émulation
C’est moi le meilleur
C’est moi que voilà
Nous en sommes les cas
Et partout le malheur
La vie est un cent mètres
La vie est un marathon
Préparez vos chronomètres
C’est la domination, c’est la compétition
Moi, toi, elles, eux, lui
Préparez vos chronomètres
Pour moi, toi, elles, eux, lui
Préparons-nous au départ
D’attendre, nous en avons marre
Attention, c’est parti
La compétition n’est jamais finie
Et n’oublions pas nos dossards
Que nous porterons tôt ou tard
En poésie, en peinture
En sport, en écriture
En science, en sculpture
En cinéma, en musique
En théâtre, en politique
Et vous qui me lirez
Vous vous en offusquerez
Le poète
Jalouse le poète
Le peintre
Jalouse le peintre
L’acteur
Jalouse l’acteur
Le savant
Jalouse le savant
Le sportif
Jalouse le sportif
Ces gens sont en guerre
Et ils et elles ne le savent pas !
Mais ils et elles ont tout compris
Sauf leur hypocrisie, pardi !
Toutes ces activités aliénées
Les guerres savent les alimenter
Toutes ces activités compensées
L’inhumanité sait les renouveler
Je suis l’un des seuls à oser l’écrire
Et vous allez me maudire
Car dans nos prétentions
Pour des dieux, nous nous prenons
Tous les arts
Des diverses bourgeoisies
Peinture, poésie, écriture, musique
Cinéma, théâtre, science, politique
Toute cette pacotille, qui nous donne la trique
Sont le contraire de la vie
Hélas, à part moi, qui le dit ?
Cela me fait de vrais ennemis
C’est mieux que de faux amis !
Les créations de toutes les bourgeoisies
Le poète
Jalouse le poète
Le peintre
Jalouse le peintre
Le musicien
Jalouse le musicien
L’acteur
Jalouse l’acteur
Le savant
Jalouse le savant
Le sportif
Jalouse le sportif
Ces gens sont en guerre
Et ne le savent même pas !
Mais ils et elles ont tout compris
Sauf leur hypocrisie, pardi !
Toutes les activités aliénées
Les guerres savent les alimenter
Toutes les activités compensées
Car l’opinion de la compétition
Est la compétition de l’opinion
Le vrai poète
Peut se passer de la poésie
Qui est morte à la vie
Elle ne s’écrit pas, elle se vit !
Pour tout, il en va ainsi
Tout art est rival
Avec ses sectes et ses cabales
Son bien et son mal
C’est le monde des guerriers
C’est le monde des inimitiés
C’est le monde des jalousies
C’est le monde des hypocrisies
Mais faut pas se plaindre
De pouvoir se plaindre
Il fait chaud
Il fait froid
Les nazis sont au pouvoir
Mais, ça va, ça va, ça va
Les fascistes sont au pouvoir
Personne ne semble s’en apercevoir ?
Mais, ça va, ça va, ça va
Faut pas s’en apercevoir, voilà !
Toute cette pauvreté
Faut pas se plaindre
Il pleut, il fait beau
Il fait froid, il fait chaud
Simplement le dire
C’est encore trop
C’est presque un gros mot
Tout pourrait être pire
Donc, il ne faut rien dire !
Nos expressions toutes faites
Mélangent tout, dans nos têtes !
Les arts confortent le système
Les arts, la société les aime !
L’art prêt à vendre son cul
Pour être adulé, pour être reconnu
C’est pas moi, c’est lui
Toujours la même alchimie
Le langage de la bourgeoisie
Est la bourgeoisie du langage
Qui peut
Se regarder dans une glace ?
Qui peut
Analyser toutes ses traces ?
A – Allo ?
Il fait chaud. Faut pas se plaindre
B – Je ne me plains pas
D’ailleurs, je n’ai rien dit
A – Allo ?
Les nazis sont au pouvoir
Faut pas se plaindre
B – Mais si, de cela, je me plains !
Nos expressions toutes faites
Mélangent tout dans nos têtes
Cela va, ça va, ça va, ça va
Faut pas se plaindre, faut pas s’en apercevoir, et voilà !
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur ” hiway.fr ”
A – Ciao?
Fa caldo!
Oh! Non lamentatevi
B – Ma non mi lamento
Inoltre, io non ho detto niente
A – Ciao?
Fa freddo
Oh! Non lamentatevi
B – Ma non mi lamento
Inoltre, io non ho detto niente
noi
formule fatte
Abbiamo tutte le bestie formule
Per le cose comuni
Modi per rendere esilarante
non si lamentano
Questo, va bene, va bene, va bene, non piagnucolare
Automazione lingua
Che sono nel nostro bagaglio
E gli esempi sono molteplici
Quali piuttosto evitare di capovolgere
E ‘come la concorrenza
Chiedo scusa
Chi è nella poesia
Chi è nello sport
Chi è nella pittura
Chi è nella cultura
Chi sta scrivendo
Chi è nel cinema
Chi è in teatro
Chi è nella musica
Chi è in politica
Chi c’è in tutte le attività umane
Il concorso passeggiate in tutto il mondo
È ovvio
Nello sport
E ‘sottile,
In altre porte
poesia
Alle sue centinaia di metri
il dipinto
Alle sue centinaia di metri
Con le sue stelle, rivalità, gelosie
La gelosia del concorso
la gelosia della concorrenza
pittore del pittore rivale
Il poeta poeta rivale
Gli sport sport rivali
Il rivale erudito
Le persone che non amano
Che fingono, non è vero?
No amicizia nella rivalità?
Nessun amore nella rivalità?
La società competitiva
La società di emulazione
Sono il migliore
Sono io che è
Siamo casi
E ovunque la sfortuna
La vita è un centinaio di metri
La vita è una maratona
Preparare i cronometri
Questa è la regola, è la concorrenza
Io, tu, loro, loro,
Preparare i cronometri
Per me, voi, essi, loro,
Prepariamoci per iniziare
Per attendere, siamo stufi
L’attenzione è partito
Il concorso non è mai finito
E non dimenticate i nostri pettorali
Che pagheremo prima o poi
Poesia, pittura
Nello sport, la scrittura
Nella scienza, scultura
Nel film, musica
Teatro, la politica
E voi che mi leggete
Si offusquerez
il poeta
poeta Jealous
il pittore
pittore Jealous
l’attore
attore Jealous
lo scienziato
scienziato Jealous
gli sport
sport Jealous
Queste persone sono in guerra
E loro e loro non lo sanno!
Ma loro e tutti inclusi
A meno che la loro ipocrisia, naturalmente!
Tutte queste attività alienati
Le guerre conoscono il potere
compensati Tutte queste attività
La disumanità sa rinnovare
Io sono uno dei pochi di osare scrivere
E tu mi maledicono
Per i nostri reclami
Per gli dei, prendiamo
tutte le arti
vari borghesie
Pittura, la poesia, la scrittura, la musica
Cinema, teatro, scienza, politica
Tutto questo spazzatura, che ci dà il bastone
Sono l’opposto della vita
Purtroppo, oltre a me, che dice?
Questo mi rende veri nemici
Questo è meglio di falsi amici!
Le creazioni di tutte le borghesie
il poeta
poeta Jealous
il pittore
pittore Jealous
il musicista
musicista Jealous
l’attore
attore Jealous
lo scienziato
scienziato Jealous
gli sport
sport Jealous
Queste persone sono in guerra
E non so nemmeno esso!
Ma loro e tutti inclusi
A meno che la loro ipocrisia, naturalmente!
Tutte le attività alienate
Le guerre conoscono il potere
Tutte le attività compensati
Poiché il parere del concorso
È la concorrenza di parere
Il vero poeta
Può fare senza poesia
Che è morto per la vita
Non è scritto, si vive!
Perché è vero
Tutta l’arte è rivale
Con i suoi sette e cabale
Il suo bene e il suo male
Questo è il mondo di guerrieri
Sono le inimicizie mondo
Questo è il mondo di tende
Questo è il mondo di ipocrisia
Ma non si lamentano
si può lamentare
Fa caldo
Fa freddo
I nazisti sono al potere
Ma, va bene, va bene, va bene
I fascisti sono al potere
Nessuno sembra accorgersi?
Ma, va bene, va bene, va bene
Non dovrebbe notare, voilà!
Tutto questo la povertà
non si lamentano
Piove, è bello
Fa freddo, fa caldo
semplicemente dire
E ‘ancora troppo
E ‘quasi una parolaccia
Tutto potrebbe essere peggio
Quindi, non dire niente!
Le nostre frasi fatte
Mescolare tutti nelle nostre teste!
Le arti rafforzano il sistema
Arts, la società ama!
Art disposto a vendere il suo asino
Per essere adorato, per essere riconosciuto
Non sono io, è lui
Sempre la stessa alchimia
La lingua della borghesia
E ‘la lingua della borghesia
chi può
Guardarsi allo specchio?
chi può
Analizzare tutte le sue orme?
A – Ciao?
Fa caldo. non si lamentano
B – non mi lamento
Inoltre, io non ho detto niente
A – Ciao?
I nazisti sono al potere
non si lamentano
B – Ma se questo, mi lamento!
Le nostre frasi fatte
Mescolare tutti nelle nostre teste
Questo, va bene, va bene, va bene
Non deve lamentarsi, non notarlo, e voilà!
Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat dice l’ospite “hiway.fr”